LGTB c’est quoi ?

Les minorités sexuelles et de genre, connues sous le sigle LGBT ou d’autres variantes (LGBTQIA+, MOGAI), correspondent aux personnes notamment lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queer, intersexes et asexuelles. LGBT et variantes inclusives.

Le sigle LGBT est complété avec d’autres lettres ou avec un « + » pour inclure d’autres variantes d’identité de genre de caractère sexuel ou d’orientation sexuelle, comme l’asexualité, la pansexualité, la non-binarité ou la bispiritualité.

Le sigle MOGAI signifie Marginalized Orientations, Gender identities and Intersex (« Orientations sexuelles marginalisées, identités de genre et intersexuation »).

Si certains de ces termes nous paraissent évidents et familiers, on voit ce qu’est un homo un bi ou un hétéro, d’autres sonnent à nos oreilles comme déjà entendus mais pour autant, est-on capable d’en donner une définition précise. Pour vous aider nous avons fait notre enquête pour vous proposer ces quelques définitions. #symboles

Queer

De l’anglais signifiant « étrange » il est utilisé aussi en anglais pour désigner toutes personnes ayant une sexualité dites non conforme non hétérosexuelle. Le terme queer prend une nouvelle dimension en 1990 et l’apparition du groupe Queer Nation dont les actions visent à améliorer la visibilité des minorités sexuelles et de genre et de lutter contre l’homophobie. L’utilisation du terme queer est alors une stratégie politique assumée, celle de se désigner par l’insulte (queer comme « nous que vous nommez déviants ») et ainsi de refuser de cacher son identité en échange d’une forme de respectabilité. Queer se retrouve associé ainsi aux luttes politiques radicales, à la lutte contre le sexisme et à l’antiracisme.

Intersexe

L’intersexuation, aussi appelée intersexualité, se définit selon l’ONU comme « une manière de décrire les caractères sexuels biologiques d’un individu, notamment ses organes génitaux, ses gonades, ses taux d’hormones et ses chromosomes » lorsque ces caractères ne correspondent pas aux définitions traditionnelles du sexe masculin ou féminin. Les personnes correspondantes à cette définition sont appelées intersexuées environ 1,7% des naissances. Parmi ces naissances 1 sur 500 concernent des ambiguïtés génitales ou plus communément appelées hermaphrodismes.

Asexuel

L’asexualité est l’orientation sexuelle d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas ou guère d’attirance sexuelle pour d’autres personnes. L’asexualité a aussi parfois été définie comme un désintérêt relatif pour le sexe ou plus rarement comme une absence d’orientation sexuelle. Une étude d’Anthony Bogaert couramment citée et publiée en 2004 estime le taux de personnes asexuelles à environ 1 % au Royaume-Uni.

Pansexualité

La pansexualité se définit comme l’attirance sexuelle, émotionnelle, romantique ou spirituelle pour d’autres personnes sans considération de leur sexe biologique, de leur expression de genre ou de leur orientation sexuelle. Une personne pansexuelle, comme c’est le cas pour d’autres orientations sexuelles, peut être attirée par une personne de n’importe quel sexe ou située n’importe où sur l’expression du spectre du genre incluant les hommes, les femmes et les personnes non binaires.

Non-Binarité

La Non-binarité est un terme générique utilisé en sciences sociales et dans le lexique LGBT+ pour catégoriser les différentes identités de genre non binaires ou genderqueer qui ne s’inscrivent pas dans une norme binaire, c’est-à-dire que les personnes non binaires ou genderqueer ne s’identifient ni strictement homme ni strictement femme, mais entre les deux, un mélange des deux, ou aucun des deux. Les personnes non binaires peuvent choisir d’adopter des pronoms personnels différents pour se désigner, changer de prénom, adopter une expression de genre différente de celle de leur genre assigné à la naissance. En plus d’une éventuelle transition sociale, certaines choisissent également de réaliser une transition médicale. La non-binarité est rarement reconnue officiellement ; en 2023, 16 pays dans le monde reconnaissent un genre non binaire ou permettent la mention de « troisième sexe » dans leur état civil.

Bispiritualité

La bispiritualité est l’idée qui provient des tribus autochtones des Amériques, selon laquelle il existe 4 genres. Les hommes, les femmes, les hommes avec tendances féminines et les femmes avec tendances masculines. Ces catégories permettaient d’inclure tous les genres humains et de tolérer toutes les formes de sexualité y compris l’homosexualité.

De ces nombreuses définitions et situations humaines existe des facteurs communs et qui pourraient se résumer en ces termes : Acceptation, Tolérance, Diversité.

MARCHE DES FIERTÉS – GAY PRIDE c’est quoi ?

La marche des fiertés, Lesbian & Gay Pride, LGBTQIA+ Pride ou simplement Pride est la principale manifestation du mouvement LGBT ; elle est destinée à donner une visibilité aux personnes homosexuelles, bisexuelles, queer, transgenres ou autres et à revendiquer la liberté, l’égalité des orientations sexuelles et des identités de genre.

Créées à la suite des émeutes de Stonewall aux États Unis en 1969, des marches des fiertés existent aujourd’hui dans de nombreux pays à travers le monde. Elles sont généralement organisées chaque année autour du mois de juin, le mois des fiertés.

En effet, c’est dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, qu’un groupe de personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres se rebellent contre les forces de police venues faire une descente au Stonewall Inn, un bar gay de New York situé dans Christopher Street. La lutte entre les forces anti-émeutes et les personnes présentes fait rage pendant plusieurs jours. Les émeutes de Stonewall sont depuis considérées comme une étape majeure dans la lutte pour l’égalité des droits entre personnes hétérosexuelles, bisexuelles et homosexuelles, transgenres et cisgenres.

Quelques mois plus tard les principales associations gays du pays décident d’organiser des manifestations pour commémorer ces émeutes. En 1972 à lieu la première manifestation en Europe en Allemagne à Münster.

Les minorités sexuelles et de genre

En France la première marche est organisée le 25 juin 1977 à l’appel du mouvement MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et du Groupe de Libération Homosexuelle. Ces marches ont permis l’acquisitions de droits sociaux tels que le mariage pour tous et l’adoption et ont joué un grand rôle pour la lutte contre le SIDA entre autres.

Dans beaucoup de pays aujourd’hui cette marche demeure interdite, raison de plus pour nous réjouir de pouvoir librement célébrer l’amour, l’acceptation et le respect, pour créer un monde où chacun peut s’épanouir librement et avec fierté.

Consulter plus d’informations sur les minorités sexuelles et de genre, de nombreux articles sont disponible sur le site de l’ENIPSE